Amigos, gostaria que soubésseis a Verdade e a dissésseis!
Não como cansados Césares fugitivos: Amanhã vem farinha!
Mas como Lenine: Amanhã à noitinha
Estamos perdidos, se não...
Ou como se diz na cantiguinha:
Irmãos, com esta questão
Quero logo começar:
Da nossa difícil situação
Não há que escapar.
Amigos, uma forte confissão
E um forte SE NÃO!
Bertold Brecht, in 'Lendas, Parábolas, Crónicas, Sátiras e outros Poemas' (Tradução de Paulo Quintela)
Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m’était alors inconnue
Je n’y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage
Madame, soyez au rendez-vous
Vingt-cinq, rue de la Grange aux Loups
Faites vite, il y a peu d’espoir
Il a demandé à vous voir
À l’heure de sa dernière heure
Après bien des années d’errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu’il s’en était allé
Longtemps je l’avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu’il m’était revenu
Vingt-cinq, rue de la Grange aux Loups
Je m’en souviens du rendez-vous
Et j’ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d’un couloir
Assis près d’une cheminée
J’ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l’habit du dimanche
Je n’ai pas posé de questions
À ces étranges compagnons
J’ai rien dit, mais à leur regard
J’ai compris qu’il était trop tard
Pourtant j’étais au rendez-vous
Vingt-cinq, rue de la Grange aux Loups
Mais il ne m’a jamais revue
Il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais, l’histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un je t’aime
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin de pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l’ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Barbara Brodi, 'Nantes'
1951, Juliette ou La clef des songes, Marcel Carné
em juliette do carné a ambiguidade da memória é analisada sob o prisma do lirismo tão distanciado do realismo (e é sobretudo aí que a ausência de prévert é notada) quanto michel, adentrando no sonho, foge da realidade; é nessa entrega ao onirismo, que acarreta o lirismo, que carné questiona a realidade, a memória e o escape que o mundo dos sonhos oferece à realidade; belíssimo
A música p'ra mim tem seduções de oceano!
Quantas vezes procuro navegar,
Sobre um dorso brumoso, a vela a todo o pano,
Minha pálida estrela a demandar!
O peito saliente, os pulmões distendidos
Como o rijo velame d'um navio,
Intento desvendar os reinos escondidos
Sob o manto da noite escuro e frio;
Sinto vibrar em mim todas as comoções
D'um navio que sulca o vasto mar;
Chuvas temporais, ciclones, convulsões
Conseguem a minh'alma acalentar.
— Mas quando reina a paz, quando a bonança impera,
Que desespero horrivel me exaspera!
Charles Baudelaire, in "As Flores do Mal"
Sem comentários:
Enviar um comentário